A un stop, il faut non seulement céder le passage à gauche et à droite, mais aussi marquer un temps d’arrêt.
Sur la commune de Macheren, le stop fait partie des signalétiques routières les plus nombreuses.
I) Les modalités
Tout conducteur doit impérativement s’arrêter à un stop.
Il doit marquer cet arrêt le plus près possible de la fin de la chaussée.
Si deux véhicules se suivent et que le premier marque l’arrêt au stop, le deuxième véhicule devra à son tour à son passage, marquer l’arrêt au panneau, donc à la ligne marquée sur le sol.
II) Les sanctions
Le non-respect d’un stop constitue une infraction de 4 ème classe sanctionnée d’un retrait de 3 points et d’une amende forfaitaire minorée de 90 euros. L’amende forfaitaire est de 135 euros et l’amende forfaitaire majorée est de 375 euros. Si contestation de l’infraction, il y a, le montant maximal de l’amende peut être de 750 euros.
III) Informations générales
Un conducteur qui rencontre un « stop » a 2 obligations :
* marquer un temps d’arrêt à la ligne blanche, ou à la limite de la chaussée abordée, s’il n’y a pas de ligne blanche
* céder le passage à tous les usagers qui circulent sur la chaussée abordée
Le manquement à l’une de ces obligations, entraîne les sanctions énumérées ci-dessus.
Nombreux sont les conducteurs à croire avoir marqué l’arrêt, alors que le stop a été simplement « glissé ».
Pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté, un véhicule est considéré comme complètement arrêté, quand ses roues ont totalement cessé de tourner.
Contrairement à ce qui est considéré, à mauvais escient, il n’y a aucune limitation temporelle à cet arrêt. Il doit simplement être absolu, c’est-à-dire avoir été marqué sans avoir besoin de durer.
À certaines intersections indiquées par une signalisation dite stop, tout conducteur doit marquer un temps d’arrêt à la limite de la chaussée abordée. Il doit ensuite céder le passage aux véhicules circulant sur l’autre ou les autres routes et ne s’y engager qu’après s’être assuré qu’il peut le faire sans danger.
Le fait, pour tout conducteur, de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.
Tout conducteur coupable de l’une des infractions prévues au présent article encourt également la peine complémentaire de suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle.
Ces contraventions donnent lieu de plein droit à la réduction de quatre points du permis de conduire.